Les procédures sont certes parfois nécessaires mais elles ne
remplacent pas l’envie de bien faire et ce message, je ne sais pas comment le
faire passer. Peut être avec une petite histoire !
En juillet, j’étais dans le Vaucluse pour quelques jours de
vacances dans un gite tenu par Monica et Rob, un couple qui s’est installé au
pied du Mont Ventoux pour une nouvelle vie professionnelle. Ils n’ont pas de
procédure pour manager la qualité de leurs prestations mais je peux vous
assurer qu’elle est bien là. Tout est parfait et leur service est du plus haut
niveau avec une gentillesse qui vous comble d’attentions à tous les instants.
Au cours d’une discussion amicale mais intéressée (de ma
part) il m’ont expliqué leur manière de travailler. Ils m’ont expliqué que très
naturellement ils aiment aller vers les autres. Ils ont (je répète leurs
paroles) « du plaisir à servir
leurs clients et à faire en sorte qu’ils aient du bon temps ».
Ah diable, voilà qui complique singulièrement le management
de la qualité car il est difficile d’envisager des procédures qui donnent envie
de bien faire.
Le management de la qualité ne serait-il pas finalement qu’une
question de comportement ?
Et bien entendu, comme on ne sait pas comment inspirer des
comportements positifs à des collaborateurs on rédige des lois et des règles.
C’est un peu comme le code de la route. Si nous étions des gens raisonnables et intelligents,
nous n’aurions pas besoin d’avoir un code de la route qui s’étoffe au fur et à mesure
des années et du nombre d’accidentés. Nous n’aurions pas besoin d’avoir des
gendarmes pour nous inciter à respecter les règles. Il suffirait d’adopter au
volant un comportement qui soit respectueux de la vie des autres. Ceux qui ont
voyagé en Indes connaissent la technique pour traverser une rue dans une
métropole où la circulation ne s’arrête jamais. Il faut s’engager sur la
chaussée tranquillement, sans a coup et tous les engins circulants (bus, vélos,
voitures auto, camions, etc.) vous évitent ou freinent. Dans leur façon de
circuler (c’est leur culture), ils font attention à l’autre. Bien entendu, cela
ne supprime pas tous les accidents en raison de l’intensité de la circulation
et de l’état des machines. Chez nous, il faut s’appeler John Rambo (jeune) pour
réussir un pareil exploit (comme pour manager la qualité d'ailleurs !).
PS : comme je ne veux pas d'ennui avec l'attaché de presse de Sylvester Stallone, j'ai affiché une photo de Rimbaud (cela s'entend presque de la même manière).
PS : comme je ne veux pas d'ennui avec l'attaché de presse de Sylvester Stallone, j'ai affiché une photo de Rimbaud (cela s'entend presque de la même manière).
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