
Il s’ensuit une discussion
acharnée au cours de laquelle chacun exige et chacun explique ce qui est
possible ou pas. Dans une relation de qualité, le fournisseur est non seulement
un adulte responsable mais aussi un honnête citoyen. Il veut en donner pour son
argent.
A l’issue de cette discussion,
les deux parties tombent d’accord et se serrent la main. C’est le contrat. A
partir de cet instant, il y a engagement réciproque. Le fournisseur s’engage à
fournir ce qui a été défini (ce sont les exigences du client, ce qui a été
validé par lui comme faisable) et le client s’engage à payer ce qui a été
convenu.
Dans certaines activités de service
et notamment le service à la personne, le client est parfois (souvent) une
personne qui n’ose pas exprimer ses attentes, qui ne sait pas exprimer ses
attentes ou qui n’est pas capable d’exprimer ses attentes. Les clients sont déments,
en difficulté, handicapés, mineurs, etc.
Dans ces cas de figures, les
attentes doivent être exprimées par le client mais aussi par sa famille ou sa
tutelle. Elles doivent s’appuyer sur la réglementation : attentes de
dignité, de personnalisation, etc. Elles s’inscrivent dans les statuts des
établissements qui produisent ces prestations.
Et ces attentes doivent être
complétées par des besoins, lesquels sont exprimés par les professionnels
médecins, ergothérapeutes, psychologues, etc. Les besoins constituent également
des exigences c'est-à-dire qu’ils figurent au contrat implicite ou explicite
définissant la prestation fournie.
Il est bien évident que les
attentes et les besoins sont complémentaires et qu’il n’est pas possible de se
passer des unes comme des autres. En cas de conflit entre besoins et attentes,
une réflexion doit être engagée par tous les partenaires sur la base de la finalité attendue d’un
établissement social et médicosocial.
Faut-il ajouter de la vie aux
jours ou des jours à la vie ?
Tout cela constitue les métas
modèles c'est-à-dire les référentiels qui guident nos activités. Il faut que
les prestations fournies répondent aux exigences de ces référentiels au plus
juste.
Ni plus (pas trop), ni moins.
Bon ben ça ne rigole pas aujourd'hui n'est-ce pas ?
Ni plus (pas trop), ni moins.
Bon ben ça ne rigole pas aujourd'hui n'est-ce pas ?
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