mercredi 11 juillet 2012

Management : les 14 principes de Deming: la fin.


Conclusions : Nous voici arrivés au terme de ces quatorze principes de Deming et je déprime grave comme disent les ados. Tous ces bons principes, tellement évidents, tellement logiques, tellement nécessaires, tellement importants, tellement justes, tellement vrais, tellement éclairés, tellement judicieux, tellement sages, tellement pertinents, tellement rationnels, tellement sensés, tellement perspicaces, tellement puissants, tellement clairs, tellement intelligibles, tellement manifestes, tellement cartésiens, tellement incontestables, tellement limpides, tellement fondamentaux, tellement vitaux, bref, tellement intelligents, pourquoi ne les appliquent-on pas tout de suite, là, maintenant, cela devrait être fait depuis longtemps.
On a l’impression que l’on connait les solutions à tous les problèmes. Le temps n’est plus à l’analyse, à la recherche des causes, cela ne sert à rien puisque l'on sait ce qu’il faut faire.
C’est comme pour les réunions, on sait les dispositions à prendre pour tenir une réunion efficace mais on ne le fait que rarement.
Alors ?
Je conclus par un aphorisme d'Auguste Detoeuf tiré de son plus célèbre ouvrage : "Propos d'Oscar Barenton, confiseur", joyeux pourfendeur (déjà à son époque) de croyances et autres élucubrations managériales : 
"Ce qui rend fausses beaucoup de théories économiques, c'est qu'elles sont fondées sur l'hypothèse que l'homme est un être raisonnable"


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