samedi 24 octobre 2009

Formation. Questions sans réponses !

Les indicateurs d’efficacité pratiqués dans les activités de formation tournent toujours autour de la bonne réalisation des plans ou programmes de formation et également autour de la mesure de la satisfaction des utilisateurs (stagiaires et commanditaires) via les évaluations à postériori. C’est pas mal mais cela ne donne pas la vraie mesure de l’efficacité. En effet, la finalité d’un processus RH étant d’assurer la compétence aux postes de travail, comment évaluer si cette mission est réalisée efficacement ?
Un exemple pour être plus clair.
Dans mon entreprise de 3000 personnes, mon plan de formation de l’année écoulée comptait une seule formation de 5 individus. Elle s’est déroulée conformément à mon plan de formation et tous les participants ont été satisfaits. Mon processus est donc efficace ?
Non, n’est-ce pas, je n’en suis pas sûr.
Quid également lorsque les besoins en formation sont identifiés à partir d’un inventaire des demandes et que, pour des raisons budgétaires, le tiers ou la moitié de ces besoins ne sont pas inscrits au plan et de ce fait ne sont pas satisfaits. Doit-on prendre en considération ce déchet dans un indicateur ?
Que celui qui a la solution m’écrive, il a gagné.

1 commentaire:

Serge a dit…

Hormis pour les formateurs les plus hasbeen (je n'en compte aucun parmi mes amis), les évaluation à chaud après une formation ne servent qu'à flatter l'ego du formateur et, effet pervers le pousser à développer son capital "sympathie" plutôt qu'à transmettre du savoir.
Un plan de formation devrait s'inscrire dans la stratégie de l'entreprise (je ne parle pas du DIF)et donc être évalué sur le moyen et long terme.
Le problème est que cela suppose d'une part une relation longue avec le formateur (donc il faut en trouver un bon...)et d'autre part que le plan de formation ne soit pas évalué en tant que tel comme un processus RH, mais bien comme une composante stratégique.