lundi 22 décembre 2014

La performance dans les services publics (saison 12)



Bon alors on reprends !
L’amélioration n’est pas une chose facile à mettre en œuvre et ce combat est le même que l’on œuvre dans le public ou dans le privé. 
Pourquoi ? 
Parce qu’effectivement, on manque de temps et parce que l’on ne sait pas distinguer l’important de l’accessoire. Pour nous, l’important c’est l’urgent, c’est ce que l’on doit faire pour la fin de la semaine, du mois ou du trimestre. 
Or l’important est de penser à l’avenir et de s’y préparer. L’amélioration c’est du bon pour le futur. Du bon pour les usagers (que tu aimes n’est-ce pas ?) et du bon pour toi. Pour créer une dynamique d’amélioration, il faut donc d’abord croire que c’est important (il faut surtout convaincre ton chef dont la carrière ni les émoluments ne dépendent pas de sa capacité à améliorer le service qu’il dirige) et ensuite décider arbitrairement qu’il faut prendre du temps sur autre chose pour travailler à l’amélioration continue. Parce que du temps, comme tout le monde, tu n’en n’as pas.
Une des premières sources de l’amélioration réside dans les problèmes que tu vis au quotidien (et ne me dis pas que tu n’en n’as pas) et que tu peux éradiquer pour peu que toi et quelques collègues y consacriez un peu de temps régulièrement. Par exemple une heure ou deux chaque semaine.
Vous empoignez un problème qui vous ennuie, vous identifiez ses causes, vous déterminez celles qui sont les plus importantes et vous mettez en place des dispositions pour que ces causes disparaissent. Si tu réussis à éliminer un problème toutes les semaines ou tous les quinze jours, imagine ta tranquillité d’esprit dans un an ou deux. Moins de stress, la QVT à portée de main (la qualité de vie au travail quoi !!).
C’est pas possible ?
Bon, je te raconterai la semaine prochaine (ou non plutôt en janvier, faut que je me repose) une méthode sympa en ce sens. On appelle cela QRQC.
     

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