lundi 13 octobre 2014

La performance est-elle un gros mot dans les services publics ? Saison 3



Quand tu achètes un produit, le prix de celui-ci est la plupart du temps - et en principe - dépendant d’un prix de marché. Je dis « en principe » car il y a des exceptions lorsque, par exemple, il y a entente entre les entreprises ou lorsqu’il y a monopole ne serait-ce que  parce que le produit en question est protégé par un brevet. Il y a aussi l’exception de la marque qui génère une plus grande marge et augmente le cout des ventes, mais même dans ce cas, tu peux avoir des concurrents en terme de renom. Cependant, tu sais ce que tu achètes et tu es capable de comparer le cout de tes emplettes à ceux de la concurrence. Quand tu consommes du service public, tu ne sais rien du tout et c’est la difficulté d’amener le concept de performance dans ces secteurs d’activité. En effet, la concurrence force l’amélioration. Si tu bosses dans une entreprise marchande tu sais que ton salaire dépend des ventes réalisées par ta société et que les ventes sont soumises à des contraintes de couts et de notoriété. Tu as l’obligation de mettre en œuvre des organisations qui soient efficientes ou du moins tu essaies de faire ainsi. Il faut être efficace dans la vente, efficace dans la production, efficace dans la qualité et efficient dans l’emploi des ressources humaines et matérielles.
A suivre (c'est un feuilleton...)
    

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Vivement le prochain épisode, car là vraiment, j'ai le moral dans les chaussettes si l'amélioration et la performance sont impossibles dans les services publics ...

Frédéric DOUENCE a dit…

Bonjour,

Ne tombons pas dans la caricature... les services publics restent des organisations PROFESSIONNELLES et l'amélioration continue, le management de la performance sont des notions connues et pratiquées.

J'attends aussi la suite avec impatience. Officier sapeur-pompier, je suis qualiticien de formation et suiveur de ce blog. Et ce feuilleton me concerne au premier chef !!

Bonne continuation M. Mougin. Et merci d'avoir pensé à nos fonctionnaires tant aimés.