Qualité : où sont les Françaises ?

De retour de mon petit séjour d’une semaine au Québec, j’ai été surpris par l’absence totale de présence française dans le parc de véhicules de ce pays (de cette province pardon, qui, je te le rappelle même si tu le sais déjà, est grande comme cinq fois la France). Pas une seule Renault, pas une seule Citroën, pas une seule Peugeot.

PAS UNE !

Ni à Québec, ni à Montréal, ni sur les routes et autoroutes.

Non mais tu te rends compte !

On y voit beaucoup d’américaines, de suédoises, d’allemandes, de coréennes, de japonaises. J’ai aperçu deux Fiat 500 (les nouvelles) et quelques Ferrari mais je pense que l’hiver elles hibernent dans de chauds garages.

Curieux, j’ai demandé à des Québécois la raison de cette absence et l’on m’a répondu que ces véhicules n’étaient pas adaptés au climat (je te rappelle, même si tu le sais déjà, que les températures de l’ordre de quarante degrés en dessous de zéro sont monnaie courante).

J’ai poussé mes investigations jusqu’à trouver un(e) autochtone qui avait eu le courage d’en acheter une (je ne te dirai pas la marque pour ne pas te faire pleurer). Elle m’a expliqué qu’elle était obligée de mettre une couverture sur le moteur la nuit sinon, pas de démarreur, que le chauffage interne était insuffisant (elle grattait la glace en roulant à l’intérieur du pare brise) et elle devait mettre un carton sous le capot pour réduire le froid qui pénétrait dans le moteur. Je ne te parle pas des essuies glaces qui les font rire parce qu’ils essuient trois flocons à la fois mais pas plus, etc.

Aussi, me permets-je de te demander ton avis :

Serions-nous moins malins (ou plus cons c’est comme tu veux) que les Coréens, les Américains ou les Japonais pour ne pas savoir copier ce qui se fait afin de vendre un peu sur un marché qui nous a naturellement en sympathie (en amour) ?

Sur ce, je pars au boulot.