mercredi 12 juin 2013

Management : culture de la faute et recherche du coupable



On n’a pas fini de ramer pour mettre en œuvre des dynamiques d’amélioration dans nos organisations sachant que nous n’avons pas culturellement la bonne approche des problèmes.

Ne serait-ce qu’à la maison. On y entend plus souvent en cas de panne de la machine à laver ou de la tondeuse à gazon :

- Palsambleu, quel maladroit a besogné récemment avec ce délicat équipement ?

Il y a des variantes à cette exclamation bien entendu selon le degré d’éducation du plaignant :

- Quel est le c… ard  qui a utilisé en dernier cette p…. de machine ?

(Ce qui serait plus proche de ton style n’est-ce pas ?)

Tu entendras alors certainement les réponses suivantes (au choix) :

- C’est pas moi !

- C’est pas de ma faute !

- Je ne sais pas !

Ne serait-il pas plus efficace de s’exprimer ainsi :

- Que s'est-il passé avec la tondeuse (la machine à laver, la bagnole, ce que vous voudrez comme équipement qui vous pourrit la vie) ?
Ou bien :
- Comment cette panne s'est-elle produite ?

Ben oui, le « qui » n’est pas la première chose à identifier même si c’est important ensuite dans la recherche de solutions.

Il faut chercher d’abord le « Comment est-ce arrivé ? », avant de chercher le « Pourquoi est-ce arrivé ? ».

D’abord, ça détend l’atmosphère et ça indique implicitement que le plus important n’est pas de trouver un coupable mais une solution pour éviter la récurrence.

   

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