vendredi 15 juillet 2011

Audit interne : la conscience de l'audité.


Bon, encore quelques réflexions sur les audits internes à propos du rôle de l’auditeur intelligent c'est-à-dire celui qui pratique l’indépendance et la bienveillance. Je le répète au risque de radoter (ce qui arrive inévitablement avec l’âge parait-il), l’auditeur ne doit pas être un sachant. Il ne vérifie rien. Il s’assure seulement que l’audité à pris toutes les dispositions nécessaires (je reviendrais sur ce qu’il est convenu de nommer le «nécessaire ») pour que son organisation fonctionne efficacement.
S’il est un expert, il n’audite pas. Il pratique un diagnostic ou une expertise comme le ferait votre garagiste lorsqu’il vérifie le système de freinage de votre voiture ou comme les agents des services du Consuel d’EDF lorsqu’ils s’assurent de la conformité de votre installation électrique. Ils savent, eux, et mieux (plus) que vous.
Lorsque vous auditez, vous vous positionnez comme Jiminy, le criquet de Pinocchio. Comme les plus jeunes d’entre vous l’ignorent certainement (qui se souvient de l’adaptation au cinéma par Walt Disney du conte écrit par Carlo Collodi au dix-neuvième siècle (ma culture est récente, je sors à l’instant de Wikipédia)), Jiminy est le grillon qui représente la bonne conscience de Pinocchio. Il est aussi un compagnon comique et plein de sagesse qui accompagne Pinocchio dans ses aventures.
Hé bien, lorsque vous pratiquez l’audit interne, vous serez le Jiminy Cricket de votre audité. Vous serez là pour lui demander s’il a pris toutes les précautions (les dispositions) pour satisfaire ses clients, son patron, son personnel et tout cela bien entendu, au moindre cout.
- Comment t’assures-tu que tes clients sont satisfaits ?
- Comment t’assures-tu que personne ne gaspille son temps à des tâches inutiles ?
- Comment t’assures-tu que personne ne peut entrer par effraction dans tes locaux ?
- Comment t’assures-tu que ton personnel ne risque pas d’être blessé au boulot ?
Faut être curieux et taquin.
C’est dans vos cordes n’est ce pas !

Aucun commentaire: