En principe, les conclusions exprimées à la fin d’un audit interne doivent engager le responsable du périmètre audité dans des actions d’amélioration. Or aujourd'hui, il arrive de plus en plus souvent que les écarts constatés (hou, le vilain mot) ne peuvent être résolus par la seule intervention de ce responsable. Cela peut être par exemple un logiciel en limite de performance ou bien aussi une donnée d’entrée non conforme ou bien encore un dysfonctionnement à caractère transversal, etc. Pour résoudre de tels problèmes soulevés au cours des audits, il convient d’associer plusieurs processus ou fonctions ou services dans les actions d’amélioration ce qui n’est pas aisé puisque certains d’entre eux ne figuraient pas dans le périmètre audité.
Une collectivité a mis en place une manière d’agir qui permet de passer outre cette difficulté. Voici comment ils procèdent :
Au cours de l’audit, le responsable de l’équipe d’audit signale le cas échéant au responsable qualité. Celui-ci est invité à assister à la réunion de clôture en compagnie des chefs des services concernés par l’écart. En fin de réunion, ledit responsable qualité (qui est en général le grand chef des auditeurs internes) établit un « contrat d’engagement » qui lie le processus audité aux services qui seront associés dans l’amélioration consécutive aux conclusions de l’audit. Ce contrat spécifie qu’une action commune sera engagée et qu’un plan d’action sera établi dans le délai imparti par la procédure (une quinzaine de jours environ). C’est le responsable du périmètre audité qui pilote ce groupe de travail. Bien entendu, les actions d’amélioration engagées par ce groupe sont suivies avec la plus grande attention par le responsable qualité de la collectivité.
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