vendredi 20 avril 2012

Le cercle des blogueurs du management gagnant.


Commentaire à propos de l'article de MC Pessiot (blog "L'entreprise pérenne").
Dans son article, Marie-Christine aborde la nécessité d’implication des salariés (sujet éternel mais combien important) en précisant qu’il faut tenir compte des attentes nouvelles des générations nouvelles. Les fameuses générations Y qui font couler beaucoup d’encre. Oui la performance de l’entreprise passe par l’implication forte des salariés. Oui, son constat est pertinent et nous ne pouvons plus motiver ces nouveaux travailleurs avec les mêmes valeurs que celles qui étaient les nôtres. Oui, ces générations souhaitent une plus grande qualité de vie personnelle. On veut pouvoir rentrer chez soi le soir et récupérer les enfants à l’école, on veut passer les week-ends en famille, on veut avoir du temps libre pour les loisirs, on veut s’occuper de sa santé, de sa forme physique. On souhaite une vie centrée sur soi et sa famille. Mais quel paradoxe !!
La finalité de toute entreprise est de servir les autres, c'est-à-dire de faire passer la satisfaction du client avant la sienne. Une approche inverse signifie la mort de l’entreprise. Et pour compliquer encore cette situation, rappelons nous que nous vivons dans un monde qui ne se limite pas aux frontières nationales ni même européennes. Dans nos contrées, nous vivons encore dans une bulle de confort qui nous a été léguée par les générations précédentes et nous imaginons que le monde entier fonctionne ainsi. Ce confort que nous avons hérité et dans lequel nos enfants ont été élevés est un leurre. Ce n’est plus la vraie vie, celle qui a cours dans les pays émergents. Nous oublions que nous sommes entourés de femmes et d’hommes qui ne connaissent pas cette approche de l’existence et qui prennent conscience que seules les activités industrielles et du service peuvent élever le niveau de leurs richesses. Or nous avons dilapidé cet héritage sans le faire fructifier et les compétences que l’on avait acquises durement au cours des générations passées sont parties pour la plupart d’entre elles.
Le monde n’a pas changé. Si nous ne sommes pas capables de produire des richesses avec nos petites mains et nos petits cerveaux, ce ne sont pas nos frères humains des pays émergents qui nous les donneront sans contrepartie. Et quelle contrepartie pouvons-nous leur proposer ?
Les valeurs qu’il serait essentiel de retrouver, les valeurs dont fait état Marie Christine devraient d’abord être des valeurs de service aux autres. Quand je travaille, je sers les autres et grâce à ce principe, je trouve des médecins le dimanche, je trouve des réceptionnistes dans les hôtels la nuit, je trouve des infirmières dans les hôpitaux la nuit de noël, je trouve des serveurs le soir au restaurant.

Aucun commentaire: