dimanche 31 juillet 2016

Entreprises et systèmes vivants : soulesse et adaptabilité (saison 1)


Depuis quelques années déjà, j'ai adopté le postulat affirmant qu'une entreprise doit se comporter comme un être vivant pour survivre et se développer. J'avais même écrit un petit bouquin à ce propos intitulé : "Vive l'entreprise, vive nous", publié chez AFNOR Éditions en 2009. Et puis récemment, j'ai eu la surprise de découvrir dans les avant-projets de la version 2015 de la norme ISO 9001 une comparaison de ce genre qui m'avait paru d'un grand intérêt pédagogique. Hélas, cette partie a disparu dans la version définitive et c'est grand dommage. Tout ce préambule pour expliquer que je vais te proposer dans les semaines à venir quelques réflexions tirées de ce magnifique ouvrage un peu oublié (hé oui, il faut arriver ni trop tôt ni trop tard) afin de (tenter) de donner quelques clés permettant de trouver la nécessaire capacité de souplesse dont doivent faire preuve les organisations d'aujourd'hui. La comparaison avec les êtres vivants est, selon moi (mais tu me diras ce que tu en penses), d'un grand intérêt en ce sens.
C'est parti avec l'ami Pierre.


L'intelligence, c'est le seul outil qui permet à l'homme de mesurer l'étendue de son malheur.
Pierre Desproges.
Nous autres individus, avons beaucoup perdu de notre capacité naturelle à nous adapter à des situations difficiles. Nous avons cru longtemps que le vingtième siècle et les suivants seraient ceux du bonheur ou tout au moins du confort. La fin de la misère, la fin de la maladie, la fin des guerres, l’avènement de la société de consommation et des loisirs.
Nous sommes en train de déchanter grave comme disent les ados.
Nous devons être capables d’adaptabilité.
Henri LABORIT (Biologiste français 1914-1995) disait : « Est adapté qui est » autrement dit le simple fait d’être en vie signifie être adapté. Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui est de disposer de facultés d’adaptation.
Cela commence à être un peu compliqué ?
Je sais qu’il est un peu tôt pour faire des efforts cérébraux mais la (toute petite) partie théorique que je vais aborder ici est facile puisque moi-même je l’ai comprise. La voici :
Le concept d'adaptation s'applique à deux phénomènes : un processus et un état. Le processus est dynamique et correspond aux transformations du système vivant.
L'état représente l'adéquation plus ou moins marquée entre un organisme et un environnement.
Jusque-là ça va ?
Je continue.
Bon d'accord, dans quelques jours le temps que tu digères tout cela. 
   

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