vendredi 11 novembre 2016

Entreprises et systèmes vivants : souplesse et adaptabilité (saison 11)



Lorsque tu travailles à l’avenir de tes enfants, tu les aides à choisir (dans la mesure où ils l’acceptent) un métier d’avenir. Il est difficile de prévoir de quoi sera fait demain mais nous avons certains signes, certains signaux faibles qui peuvent nous aider à imaginer quelques grandes orientations. Dans un monde changeant, mondialisé où les règles sont de plus en plus contraignantes, il n’est pas difficile d’être grand clerc pour deviner que les métiers du droit (le juridique) sont promis à de grandes ouvertures. Il n’est pas difficile de penser que les métiers du commerce (les plus vieux métiers du monde) le resteront encore quelques millénaires si notre vieille terre nous supporte encore tout ce temps.
Pour ton entreprise, tu peux réfléchir de manière analogue et t'interroger sur les activités qui auront encore du tonus dans quelques années. Si tu ne peux pas voir au-delà de quatre à cinq ans, c’est que tu travailles dans des technologies changeantes et que tu dois mettre en œuvre des systèmes de veille afin de capter encore plus finement que les autres les signaux faibles qui t'indiquent des changements probables de tes activités.
Tu peux aussi imaginer, car ce phénomène a démarré il y a quelques dizaines d’années, que de nombreux pays que l’on disait émergents seront aujourd'hui beaucoup plus riches que nous. Ils possèdent, pour certains d’entre eux, d’importantes réserves de richesses naturelles et leurs industries se développent rapidement avec des acquisitions de savoir-faire que nous perdons au fur et à mesure des délocalisations et des ventes de technologies. Dans quelques années, cette évolution nous permettra de nous positionner sur des niches (en termes de volumes de production) parce que nous serons devenus très petits et que le marché sera devenu très grand. Ces niches, qui permettront à des PME de résister industriellement, peuvent devenir des critères réputés pour la France. On accorde encore beaucoup de crédit à la qualité suisse n’est-ce pas ?
    

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