mardi 1 novembre 2016

Entreprises et systèmes vivants : souplesse et adaptabilité (saison 10)



C’est en forgeant qu’on devient chômeur. Des forges, t’en as plus.
Jean Marie GOURIO (Brèves de comptoir).
Il faut faire preuve d’adaptabilité et le secret de cette qualité est le principe de subsidiarité. Celui-ci explique que le pouvoir doit être donné à ceux qui sont confrontés aux problèmes afin de pouvoir les résoudre sans en faire part à la hiérarchie. Tu as déjà compris que la hiérarchie est l’ennemi de la souplesse et de l’adaptabilité. Plus il existe de niveaux et plus l’organisme est lourd et lent et fait preuve d’inertie. Aujourd'hui il apparait de nombreux concepts qui visent à une réduction des strates et à un accroissement des pouvoirs des opérationnels. L’entreprise libérée pour ne pas la nommer dont je t’ai déjà parlé il y a quelques semaines. Mais sans vouloir mettre en œuvre (tout de suite) ce concept révolutionnaire, on peut agir plus raisonnablement en prenant comme guide la norme ISO 9001. En effet, si tu engages un management par les processus dans le bon sens du poil, tu devrais donner plus d’autonomie auxdits processus afin qu’ils puissent déterminer les résultats attendus par les directions (après négociations avec icelles bien entendu) et mettre tout en œuvre pour tendre vers lesdits résultats. Si chaque processus se comporte comme une mini entreprise et fait un travail de qualité pour ses clients internes (rapide et conformes aux attentes), alors l’organisme sera souple et adaptables aux aléas et aux évolutions de son environnement.
     

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