Face au monde qui
change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement.
Francis BLANCHE
Tout changement fait peur et c’est pour cette simple
raison que nous (nous, individus et nous, entreprises) ne l’aimons pas
beaucoup, ou pour être plus exact que la plupart d’entre nous ne l’aime pas
beaucoup.
Notre fonctionnement basique refuse le changement car il
est synonyme d’inconnu et de risque. Il est synonyme d’efforts supplémentaires.
Or nous devons absolument accepter l’idée de changer et, tant mieux ou hélas,
de changer de plus en plus vite et de plus en plus souvent. Nous devons nous
préparer à des variations brutales et à des variations sournoises.
Notre premier souci est donc d’aimer et de faire aimer le
changement. Pour cela, nous nous entrainerons à changer mais il faut donc aussi
apprendre à prendre du plaisir avec le changement.
Un ami expert en PNL (Programmation Neuro Linguistique)
qui est un concept de communication (je demande pardon auprès des maîtres
praticiens de mes explications approximatives) très puissant mais aussi un
concept de développement personnel assez exceptionnel.
La PNL nous enseigne entre autres le fait que nos actes
sont générés par un moteur essentiel qui est la recherche du plaisir. Cette
recherche peut avoir des conséquences graves si nous manquons parfois de raison
(« point trop n’en faut » aurait ajouté ma chère grand-mère). Par
exemple en fumant trop, en mangeant énormément ou en buvant plus que de raison.
Tous ceux qui dans leur vie ont été confronté à des tentatives d’arrêts de la
cigarette me comprendront certainement mieux que les autres : se priver
d’un plaisir n’est pas accepté facilement par notre inconscient. Lorsque nous
arrêtons de fumer par un effort de volonté, nous subissons à notre insu des
transferts malins. Nous mangeons plus et prenons du poids, nous devenons
irritables, etc. Cela fait des dégâts ailleurs. Pourquoi ? Parce que nous
avons ancré dans notre cerveau le fait que la fumée est un plaisir. Notre
cerveau raisonnable (docteur Jeckill) nous explique que nous mettons notre vie
en danger et notre inconscient (mister Hyde) nous chuchote que c’est tellement
bon qu’on sera bien bête de ne pas en profiter.
Mais c’est Hyde le plus fort.
La seule manière d’arrêter une activité nuisible est de
déprogrammer notre cerveau de l’idée que cela nous apporte du plaisir et de la
reprogrammer pour qu’il prenne conscience (c’est le mot) qu’il n’y a pas de
plaisir.
Et réciproquement, la seule manière d’accepter quelque
chose de nouveau est d’y trouver du plaisir.
Essayons de trouver des satisfactions personnelles dans
les changements nécessaires.
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