samedi 17 septembre 2016

Entreprises et systèmes vivants : souplesse et adaptabilité (saison 6)



Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement.
Francis BLANCHE
Tout changement fait peur et c’est pour cette simple raison que nous (nous, individus et nous, entreprises) ne l’aimons pas beaucoup, ou pour être plus exact que la plupart d’entre nous ne l’aime pas beaucoup.
Notre fonctionnement basique refuse le changement car il est synonyme d’inconnu et de risque. Il est synonyme d’efforts supplémentaires. Or nous devons absolument accepter l’idée de changer et, tant mieux ou hélas, de changer de plus en plus vite et de plus en plus souvent. Nous devons nous préparer à des variations brutales et à des variations sournoises.
Notre premier souci est donc d’aimer et de faire aimer le changement. Pour cela, nous nous entrainerons à changer mais il faut donc aussi apprendre à prendre du plaisir avec le changement.
Un ami expert en PNL (Programmation Neuro Linguistique) qui est un concept de communication (je demande pardon auprès des maîtres praticiens de mes explications approximatives) très puissant mais aussi un concept de développement personnel assez exceptionnel.
La PNL nous enseigne entre autres le fait que nos actes sont générés par un moteur essentiel qui est la recherche du plaisir. Cette recherche peut avoir des conséquences graves si nous manquons parfois de raison (« point trop n’en faut » aurait ajouté ma chère grand-mère). Par exemple en fumant trop, en mangeant énormément ou en buvant plus que de raison. Tous ceux qui dans leur vie ont été confronté à des tentatives d’arrêts de la cigarette me comprendront certainement mieux que les autres : se priver d’un plaisir n’est pas accepté facilement par notre inconscient. Lorsque nous arrêtons de fumer par un effort de volonté, nous subissons à notre insu des transferts malins. Nous mangeons plus et prenons du poids, nous devenons irritables, etc. Cela fait des dégâts ailleurs. Pourquoi ? Parce que nous avons ancré dans notre cerveau le fait que la fumée est un plaisir. Notre cerveau raisonnable (docteur Jeckill) nous explique que nous mettons notre vie en danger et notre inconscient (mister Hyde) nous chuchote que c’est tellement bon qu’on sera bien bête de ne pas en profiter.
Mais c’est Hyde le plus fort.
La seule manière d’arrêter une activité nuisible est de déprogrammer notre cerveau de l’idée que cela nous apporte du plaisir et de la reprogrammer pour qu’il prenne conscience (c’est le mot) qu’il n’y a pas de plaisir.
Et réciproquement, la seule manière d’accepter quelque chose de nouveau est d’y trouver du plaisir.
Essayons de trouver des satisfactions personnelles dans les changements nécessaires.
     

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