mercredi 29 août 2012

Un commentaire sur l'article de Marie Christine Pessiot à propos de Xavier Fontanet, patron humaniste d'Essilor.
Effectivement "humaniste" ne veut pas dire adepte du "laisser aller". En matière d'audit, je pratique la bienveillance qui ne veut pas dire non plus "laisser faire". Il s'agit de la même philosophie qui consiste à demander (avec respect et humanité) à chacun de faire son travail correctement avec un minimum d'efficacité et d'attention comme nous l'attendons de ceux qui travaillent pour nous lorsque nous sommes au restaurant ou à l’hôpital (c'est-à-dire quand nous sommes clients). Travailler n'est jamais facile mais si cela est pris comme une tâche noble (il n'y a pas de sot métier disait ma chère grand mère) et avec un sens élevé du service (il faut expliquer effectivement la vision et la finalité des organisations), alors le stress engendré n'est pas trop mauvais et fait partie de ce qui nous anime et nous fait avancer. J'entendais à la radio ce matin un journaliste qui interrogeait un jeune homme à propos des dispositions qui sont prises par le gouvernement pour permettre aux jeunes sans qualification d'accéder à l'emploi.
Je cite sa réponse de mémoire :
"Nous ce qu'on veut c'est un vrai travail, pas un boulot chez Mac DO ou chez KFC. Par exemple un travail dans un bureau avec une équipe à manager !!"
Conclusion : un vrai boulot serait-il un boulot qui consiste à faire travailler les autres ? Serait-ce de l'humanisme que de donner à ce jeune homme un travail tel qu'il le demande ?

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