Dans les organisations
actuelles, il est toujours difficile d'impliquer ses collègues ou les
collègues des autres fonctions dans ses propres actions d'amélioration. En
effet, chaque processus dispose de ses propres objectifs et chacun d'entre
nous s'est vu doté d'objectifs individuels. Hélas, la plupart du temps, ces
buts que nous devons atteindre dépendent en partie de ce que les autres peuvent
nous apporter. Pour preuve cette confidence d'une jeune femme m'expliquant qu'elle
devait mettre en place un plan comptable avec une évaluation des risques. Or elle
se désole de ne pas y arriver car elle a besoin d'informations et de la
coopération d'autres services et comme son projet n'intéresse personne, elle se
heurte à un silence radio qui la bloque. Une organisation qui veut instaurer
une dynamique d'amélioration doit changer cette manière de fonctionner et commencer
par adopter une logique de processus c'est-à-dire une logique de fonctionnement
transversal.
Ah, la transversalité, on t'en parle beaucoup, on t'exhorte à
travailler ainsi mais cela demeure souvent un vœu pieux qui ne se base sur aucun
changement organisationnel concret.
Alors qu'une démarche processus vraiment mise en œuvre
change la hiérarchie. Ce n'est plus celui qui est au dessus de toi qui commande
mais ton client, le vrai ou celui qui est en aval de tes activités c'est-à-dire
celui qui utilise les fruits de ton travail.
Je sais que tu aimes comme moi les proverbes et en voici
deux qui illustrent quelques défauts de nos managers qui pensent que
l'intention vaut l'action.
La première est d'Alexandre Dumas fils :
"Les résolutions sont comme les anguilles, on les prend aisément. Mais le diable est de les tenir".
"Les résolutions sont comme les anguilles, on les prend aisément. Mais le diable est de les tenir".
La seconde est d'Oscar Wilde :
"Les bonnes résolutions sont comme des chèques tirés sur une banque où l'on n'a pas de compte courant".
"Les bonnes résolutions sont comme des chèques tirés sur une banque où l'on n'a pas de compte courant".
Et ma chère grand-mère aurait ajouté son grain de sel en
s'exclamant :
"Faut pas prendre ses désirs pour des réalités".
"Faut pas prendre ses désirs pour des réalités".
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