On n’a pas fini de ramer pour mettre en œuvre des dynamiques
d’amélioration dans nos organisations sachant que nous n’avons pas
culturellement la bonne approche des problèmes.
Ne serait-ce qu’à la maison. On y entend plus souvent en cas
de panne de la machine à laver ou de la tondeuse à gazon :
- Palsambleu, quel maladroit a besogné récemment avec ce
délicat équipement ?
Il y a des variantes à cette exclamation bien entendu selon
le degré d’éducation du plaignant :
- Quel est le c… ard
qui a utilisé en dernier cette p…. de machine ?
(Ce qui serait plus proche de ton style n’est-ce pas ?)
Tu entendras alors certainement les réponses suivantes (au
choix) :
- C’est pas moi !
- C’est pas de ma faute !
- Je ne sais pas !
Ne serait-il pas plus efficace de s’exprimer ainsi :
- Que s'est-il passé avec la tondeuse (la machine à laver, la
bagnole, ce que vous voudrez comme équipement qui vous pourrit la vie) ?
Ou bien :
- Comment cette panne s'est-elle produite ?
Ben oui, le « qui » n’est pas la première chose à
identifier même si c’est important ensuite dans la recherche de solutions.
Il faut chercher d’abord le « Comment est-ce
arrivé ? », avant de chercher le « Pourquoi est-ce
arrivé ? ».
D’abord, ça détend l’atmosphère et ça indique implicitement
que le plus important n’est pas de trouver un coupable mais une solution pour
éviter la récurrence.
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