Si nous sommes d’accord que nous travaillons uniquement pour
satisfaire aux exigences des clients et aux exigences légales et réglementaires
– et pourquoi ne le serions-nous pas – alors toute activité humaine justifie
son existence en regard de cette finalité (nous appellerons ces exigences
« métamodèles », terme bien connu de ceux qui suivent les formations
d’auditeurs bienveillants).
Autrement dit toute tâche doit permettre d’apporter une
réponse à une exigence (client ou réglementaire) et rien de plus. Par conséquent, ne devrions-nous pas,
tous autant que nous sommes, nous interroger sur l’utilité de nos diverses
activités quotidiennes (ce que fera l’auditeur à votre place) ?
Ne devrions-nous pas nous interroger sur le sens de notre
travail partant du principe que le sens est donné par l’utilité sociétale du
boulot que nous produisons.
J’aime bien revenir à des considérations de base en évoquant
les villages d’antan. Le boulanger ou le maréchal ferrant ne se posaient pas
toutes ces questions métaphysiques. Le
travail ne pouvait exister que s’il avait un sens. Le paysan produisait et
vendait des denrées comestibles, l’artisan ou le commerçant produisait et
vendait des objets utiles (en principe). Chacun trouvant ainsi sa place dans le
monde d’alors.
Aujourd'hui que nous bossons dans des structures importantes
et compliquées, notre rapport au client est plus lointain et notre travail
parfois semble manquer de sens.
Cela devrait nous inciter à nous poser de bonnes questions.
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Pardon, que dites-vous, si vous constatez que votre travail ne sert à rien que devez-vous
faire ?
Je ne parlerai qu’en présence de mon garde du corps !!
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