Les pratiques d’audits basées uniquement sur la comparaison
avec un référentiel normatif sont réducteurs et manquent de richesse puis ce
que qui n’est pas exigé par le référentiel ne peut pas constituer un écart. Par
exemple, toutes les aberrations économiques (tâches qui ne servent à rien) ne
peuvent être signalées au titre d’un audit. Si un agent effectue une analyse
qui est demandée par son supérieur mais que celle-ci ne montre pas de réelle
utilité pour le client, il est difficile de signaler ladite analyse comme un
écart (par rapport à quoi la signalerions-nous ?).
Si un auditeur constate que l’organisme audité pratique des
audits internes dix fois par an dans tous les processus, il ne peut signaler un
écart. Il peut (peut être) faire part d’un avis en la circonstance mais ce sera
tout.
Il faut que les pratiques d’audits soient plus globales et
dépassent le simple constat de conformité ou de non conformité à un référentiel
et que les auditeurs gardent la logique et le bon sens nécessaire à l’exercice
de ce métier.
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