L’amélioration par rupture est effectivement une autre
approche de l’amélioration permanente. Elle est l’apanage des directions car
elle s’apparente avec la pensée stratégique. Elle est issue de la nécessité de
changer radicalement soit dans l’organisation, soit dans la nature des produits
ou services rendus (ou vendus). Je ne te parlerai pas des outils que l’on peut
mettre au service de ce concept mais simplement de la mécanique (une d’entre
elles) qui la génère. Elle nait d’une réflexion prospective qui, comme son nom
l’indique, est relative à une vision à long terme. Il faut identifier les
enjeux du contexte (politiques, économiques, environnementaux, etc.) et
identifier les risques potentiels encourus et les opportunités offertes.
Pardon, cela te rappelle un texte normatif en cours de
révision ?
Oui tu as raison.
En fonction de ces éléments, tu décides ou non de changer
quelque chose et tu élabores un projet d’entreprise ou un projet
d’établissement. A ce niveau de réflexion, tu n’as pas forcément une idée
précise de ce tu souhaites mais tu peux d’ores et déjà donner quelques
orientations. Cela se traduit la plupart du temps par une volonté d’innovation
vers de nouveaux produits, de nouvelles techniques de ventes ou d’organisation
ou bien encore vers une nouvelle implantation qui te permettra d’être plus
productif ou plus réactif.
On pourrait donner comme exemple un vigneron ou un
agriculteur qui veut passer d’une culture traditionnelle à une culture
biologique. C’est une décision lourde de sens et de conséquences qui va
s’étaler sur plusieurs années et qui doit ensuite faire l’objet d’un vrai
projet avec des objectifs, des échéances, des ressources, des responsabilités, et
des analyses de risques bien entendu, etc.
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