Le problème majeur qui nuit à la mise en place d’une dynamique
d’amélioration est le classique manque de temps. Je ne citerai pas – une fois n’est
pas coutume – ma chère grand-mère car elle ne connaissait pas Edgar Morin et
celui-ci disait en substance :
« Ne pas sacrifier l’essentiel à l’urgence mais obéir à
l’urgence de l’essentiel ».
Il n’y a donc pas cinquante solutions. Si l’on considère que
l’amélioration permanente est essentielle il faut qu’elle fasse l’objet d’une organisation
institutionnelle c'est-à-dire pérenne autrement dit, par exemple, qu’elle soit inscrite
dans l’emploi du temps hebdomadaire et c’est le cas du QRQC.
Il peut y avoir
plusieurs pratiques mais celle qui suit en est une.
On décide d’éradiquer un problème
chaque semaine.
Pour cela deux réunions sont tenues régulièrement, la première
le mardi (45 mn) et la seconde le jeudi (30 mn). Le problème choisi (tu verras
comment par la suite) est étudié par un responsable qui recueille de l’information
(le produit, les conditions de production, la matière, etc.).
A la réunion du
mardi, qui compte des représentant des fonctions principales et un ou deux
invités concernés par le sujet, le responsable présente le problème (15 mn), ensuite les participants identifient les causes probables (15 mn) puis décident d’un
plan d’action (15 mn).
A la réunion du jeudi, le responsable fait le point sur les
actions décidées le mardi et sur celles des semaines précédentes lorsque le problème
n’est pas encore tout à fait résolu (15 mn) puis le groupe choisit le sujet du mardi
suivant (une réclamation client ou une non-conformité).
A cette réunion, le patron de l’entreprise est présent (ce
qui est capital).
Ça t’épate hein, car chez toi tu participes à des réunions de
trois heures au cours desquelles il ne se passe pas grand-chose.
Ça occupe
tes chefs.
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