Tu as
compris que, dans les activités de production, ces contrôles par des tiers ne
sont plus la méthode la plus performante pour l’obtention de la conformité aux
spécifications ! Cependant, tu penses en ton for intérieur que ce message n’est plus
d’actualité et que je retarde de quelques décennies. Tu as raison car les
activités de production ont bien évolué quoique j’entends encore de ci et de là
(surtout de là) que des services qualité ont encore la charge par exemple
d’autoriser le démarrage de certaines fabrications ou d’autoriser la libération
de certaines autres. Je ne parierais pas une main (la droite, la meilleure)
qu’il n’existe plus de contrôleur ni de service contrôle et je pense en
particulier aux activités de type agroalimentaires ou médicamenteuses. On
pratique encore, j’en ai entendu causer, des contrôles inopinés ou aléatoires. Tu
sais que la révolution ISO 9001-2015 ne va pas être simple ! Et puis, il y
a aussi les activités de support et puis aussi le secteur public dans lequel la
transition n’est pas simple.
Pardon, tu ne crois
pas que le contrôle puisse disparaitre parce que c’est une barrière, un
rempart qui malgré son cout permet de réduire une probabilité de
défaillance ?
Ah !
Alors
dis-moi comment tu fais pour mettre en place des contrôles dans des activités
d’urgence par exemple. Comment contrôleras tu que la procédure de sécurité
incendie fonctionnera correctement le cas échéant pour être certain qu’y n’y
aura pas de non conformités (autrement dit de morts et de blessés) ?
Alors
dis-moi comment tu contrôles que tes décisions en R & D ne vont pas générer
des défaillances plus tard en production ?
Les
AMDEC ? Ah ben oui mais c’est de la prévention, pas du contrôle non ?
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