Le contrôle
par un tiers n’améliore pas la fiabilité d’une vérification
Cette
habitude de contrôler le travail des autres vient d’une époque où l’on ne
savait pas maitriser les trois éléments constitutifs de la performance humaine
autrement dit les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être. Et puis, il
fallait bien que les petits chefs s’occupent en gardant par devers eux la
connaissance des critères de conformité (chef, j’ai un doute, elle est bonne
cette pièce ?), des plannings de travail (j’ai terminé chef, je fais quoi
maintenant ?), des métiers (pousse toi, je vais te montrer comment faut
faire !) et de la résolution des problèmes (c’est pas vrai, y peuvent rien
faire sans moi !).
Tu as
compris que si tu expliques et que tu fais comprendre le résultat qui est
attendu d’un travail (et si le travailleur est compétent bien entendu mais le
contraire n’a pas de sens), tes équipiers peuvent se débrouiller tout seuls.
Tu as
compris que si tu mets en place un planning de travail, tes sbires peuvent se
passer de ta présence.
Tu as
compris aussi que si c’est toi
le plus fort, ton rôle est de transmettre tes compétences et ainsi, tu seras bien tranquille une fois le dernier salarié formé.
Tu as enfin
compris que si tes équipiers sont formés à ces techniques de résolution de
problèmes, tu pourras faire ta sieste pendant ton temps de travail.
Pardon,
qu’est ce qui te reste à faire alors ?
Rien si tu es un vrai chef mais je t'expliquerai cela en détail une autre fois.
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