Bon alors on reprends !
L’amélioration n’est pas une chose facile à mettre en œuvre et
ce combat est le même que l’on œuvre dans le public ou dans le privé.
Pourquoi ?
Parce qu’effectivement, on manque de temps et parce que l’on ne sait pas
distinguer l’important de l’accessoire. Pour nous, l’important c’est l’urgent,
c’est ce que l’on doit faire pour la fin de la semaine, du mois ou du trimestre.
Or l’important est de penser à l’avenir et de s’y préparer. L’amélioration c’est
du bon pour le futur. Du bon pour les usagers (que tu aimes n’est-ce pas ?)
et du bon pour toi. Pour créer une dynamique d’amélioration, il faut donc d’abord
croire que c’est important (il faut surtout convaincre ton chef dont la
carrière ni les émoluments ne dépendent pas de sa capacité à améliorer le
service qu’il dirige) et ensuite décider arbitrairement qu’il faut prendre du
temps sur autre chose pour travailler à l’amélioration continue. Parce que du
temps, comme tout le monde, tu n’en n’as pas.
Une des premières sources de l’amélioration réside dans les problèmes
que tu vis au quotidien (et ne me dis pas que tu n’en n’as pas) et que tu peux
éradiquer pour peu que toi et quelques collègues y consacriez un peu de temps
régulièrement. Par exemple une heure ou deux chaque semaine.
Vous empoignez un problème qui vous ennuie, vous identifiez
ses causes, vous déterminez celles qui sont les plus importantes et vous mettez
en place des dispositions pour que ces causes disparaissent. Si tu réussis à
éliminer un problème toutes les semaines ou tous les quinze jours, imagine ta tranquillité
d’esprit dans un an ou deux. Moins de stress, la QVT à portée de main (la
qualité de vie au travail quoi !!).
C’est pas possible ?
Bon, je te raconterai la semaine prochaine (ou non plutôt en
janvier, faut que je me repose) une méthode sympa en ce sens. On appelle cela
QRQC.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire