Nous ne sommes plus (loin de là) à l'époque où faire de la, comme on
dit, qualité se résumait à "Écrire ce que l'on fait et faire ce que
l'on a écrit". Tout le monde se marre quand je sors cette phrase mais ces
mêmes qui se moquent défendent encore le "tout procédure" becs et ongles. Quand on sait qu'une procédure doit être
connue par cœur et appliquée par les personnes concernées, cela réduit
immédiatement l'épaisseur du classeur où on les range.
Est-ce que le chirurgien en pleine opération va chercher la procédure
dans son armoire pour vérifier un point de détail ?
Est-ce que le militaire en pleine action va sortir son manuel pour
lire ce qu'il doit faire lorsqu'il est encerclé par un ennemi nombreux et plein
de mauvaises intentions à son égard ?
Bon alors tu gardes tes procédure pour les situations (peu nombreuses)
où les personnes doivent disposer d'un cadre. Autrement dit tu prends de la
hauteur et tu fixes des principes de travail et de comportement. C'est ce qui
se passe par exemple dans les établissements sociaux et médicosociaux lorsque
l'on écrit dans un projet d'établissement que l'on doit assurer le respect de
l'intimité de la personne accueillie. Tu ne peux pas prévoir et formaliser
toutes les situations précises dans lesquelles ce principe doit s'appliquer.
C'est ensuite une question de culture à inculquer à tes collaborateurs.
Pardon, c'est moins facile que d'écrire une procédure ?
Pardon, c'est moins facile que d'écrire une procédure ?
Ah oui mais après, ça marche mieux. La culture ça ne s'oublie pas.
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