Il ne faudrait pas que tu penses, que pour toi, c’est joué d’avance.
DALIDA (A chacun sa chance).
Pourquoi ne serions-nous pas, par exemple, les champions
des produits de sécurité. Nous pourrions continuer à développer et à maintenir
une réputation mondiale dans la production des objets qui participent à la
sécurité des usagers dans les trains, les automobiles, les téléphériques, le
nucléaire, etc. Les pays émergents n’ont
pas encore cette conscience du risque et ce respect de la santé et de la
sécurité de leurs clients.
Taillons-nous une réputation dans ce domaine comme nous
l’avons déjà dans le luxe. Le luxe d’ailleurs est encore une niche à développer
puisqu’il y aura (cela a commencé également depuis quelques années) de plus en
plus de millionnaires ou milliardaires hors de l’Europe et hors de France. Les
gens qui ont de l’argent n’achètent pas dans les magasins de hard discount. Le
coût de l’objet est très secondaire en regard de l’innovation apportée ou de
l’image, de la qualité et du service.
J’ai travaillé il y a quelques années avec un architecte
qui s’était spécialisé dans la construction de maisons de vacances dont les
prix moyens étaient vingt fois plus élevés que celui de nos masures
d’habitations principales. A ton avis, pourquoi les industriels, les vedettes
internationales, les chefs d’Etat étrangers (non, ce n’étaient pas toi et moi
ses clients) venaient le voir lui alors que ses honoraires étaient le double de
ceux de ses confrères ?
Oui, exactement !
Parce qu’il avait la réputation établie qu’il n’y aurait AUCUN
problème dans la construction de l’ouvrage. Ses clients − très riches − n’ont
pas de temps à perdre et il me citait le cas d’un industriel − que tu
connais (de nom) − pour lequel il
avait travaillé. Il a vu son client deux fois un quart d’heure pendant l’année
qu’a duré la construction de la villa. La première fois pour écouter ses
souhaits et prendre la commande et la seconde fois pour lui remettre les clés
de la maison. Il n’y a eu AUCUN problème, inutile de le préciser bien
entendu.
Parfois, ses clients viennent visiter le chantier à
l’improviste. Ils n’y trouveront même pas une moitié de clou qui traîne par
terre. En tant que maître d’œuvre, cet architecte payait bien ses entrepreneurs
mais il était intraitable quant à la qualité du travail et quant à la propreté
des chantiers.
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