C’est en forgeant
qu’on devient chômeur. Des forges, t’en as plus.
Jean Marie GOURIO
(Brèves de comptoir).
Il faut faire preuve d’adaptabilité et le secret de cette
qualité est le principe de subsidiarité. Celui-ci explique que le pouvoir doit
être donné à ceux qui sont confrontés aux problèmes afin de pouvoir les
résoudre sans en faire part à la hiérarchie. Tu as déjà compris que la
hiérarchie est l’ennemi de la souplesse et de l’adaptabilité. Plus il existe de
niveaux et plus l’organisme est lourd et lent et fait preuve d’inertie.
Aujourd'hui il apparait de nombreux concepts qui visent à une réduction des strates
et à un accroissement des pouvoirs des opérationnels. L’entreprise libérée pour
ne pas la nommer dont je t’ai déjà parlé il y a quelques semaines. Mais sans vouloir
mettre en œuvre (tout de suite) ce concept révolutionnaire, on peut agir plus
raisonnablement en prenant comme guide la norme ISO 9001. En effet, si tu
engages un management par les processus dans le bon sens du poil, tu devrais
donner plus d’autonomie auxdits processus afin qu’ils puissent déterminer les
résultats attendus par les directions (après négociations avec icelles bien
entendu) et mettre tout en œuvre pour tendre vers lesdits résultats. Si chaque processus
se comporte comme une mini entreprise et fait un travail de qualité pour ses
clients internes (rapide et conformes aux attentes), alors l’organisme sera
souple et adaptables aux aléas et aux évolutions de son environnement.
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