Le principe de démonstration permet à
un auditeur d’être un non sachant. Il pose des questions pour comprendre une
situation et l’audité doit expliquer les dispositions prises pour répondre à
telle ou telle exigences, à telle ou telle situations. Le fait même qu’une
réponse existe est une preuve que les dispositions en place ont été réfléchies
et que de ce fait, elles sont acceptables. L’auditeur ne peut entrer dans le
jugement du bien fondé des dispositions en question car il n’en n’a pas les
compétences. Un auditeur est un poseur de questions et pas un
« apporteur » de réponses.
Cette technique peut être applicable
sur des situations précises comme par exemple des contrôles à un poste de
travail :
- Sur
quelles bases avez-vous décidé qu’un contrôle de trois pièces par lot montrait
une fiabilité acceptable ?
Elle peut l’être
sur des sujets plus vastes comme le choix d’objectifs qualité.
- En
quoi ces objectifs qualité vont contribuer à l’atteinte des résultats
économique que vous visez dans trois ans ?
Une absence de réponse montre une
absence de réflexion et cela peut entrainer un constat d’écart et une piste de
réflexion par le biais de la bonne vieille question magique :
- Si
je comprends bien, ce choix ne repose sur aucun critère permettant d’en espérer
une certaine fiabilité. N’y a-t-il pas là une piste de réflexion ?
Une organisation ne peut être le
choix du hasard. Elle doit partir de l’expression de la finalité de
l’organisme, des résultats attendus, des risques ne pas les atteindre, de
l’influence du milieu environnant et des parties intéressées, etc. Toute
organisation doit être pensée et construite avec logique, bon sens et rigueur
et c’est cette mécanique qu’un auditeur doit mettre en évidence (ou les défauts
de cette mécanique) par ses techniques de questionnements, ses qualités et ses
compétences.
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