Ce n’est pas
facile d’auditer efficacement une activité qui n’est pas couverte par une
procédure documentée. Or dans de nombreux cas, rien n’est écrit (ce qui n’est
pas une critique mais c’est ainsi). Et comme notre mission d’auditeur consiste
à détecter des écarts entre ce qui est et ce qui devrait être, ce cas de figure
pose problème.
Les manières
d’exercer une activité dans un bureau ou dans un atelier sont le plus souvent
issues des pratiques que le chef ou un ancien ou bien encore un tuteur ont
transmises.
Et comble de
difficultés, ces méthodes évoluent parfois de manière non contrôlée. Par
exemple, lorsqu’un individu a une profonde expérience de son poste de travail
et de son métier, il a très souvent aménagé son activité et il a très souvent
réorganisé ses tâches. Parfois pour le bien de ses clients mais le plus souvent
pour son confort personnel.
Les modèles
internes que sont les habitudes de travail varient ainsi pour de multiples
raisons non contrôlables et cette variation est très souvent insidieuse. Elle
se fait par petites touches et au fil du temps les pratiques de travail ne
ressemblent plus à leurs ancêtres de la décennie précédente. La technologie
génère aussi des changements de pratiques qui ne sont pas toujours des plus
heureuses pour la performance. Les logiciels permettent de s’amuser un peu ou
tout simplement de faciliter un travail et de nombreuses tâches sont ainsi
réalisées sans véritable besoin, simplement parce c’est facile ou distrayant à
faire.
Pardon, que
faut-il faire alors lorsque l’on est confronté à cette situation ?
Ben chercher
le vrai modèle, l’exigence du client ou de la réglementation.
C’est comme au
bureau, faut que je m’occupe de tout ici !!!
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