lundi 7 décembre 2009

AIC news : la bienveillance, principe de base de l'audit.

Cette année, j’ai eu une (grande) satisfaction personnelle. J’ai été engagé pour animer des formations d’évaluateurs pour des établissements sociaux et médico-sociaux. Un décret (Décret n° 2007-975 du 15 mai 2007) oblige ces institutions (maisons de retraite, maisons d’accueil pour personnes en difficulté, centres d’aide au travail, etc.), à mettre en place des évaluations internes et externes afin de s’engager dans des démarche d’amélioration de la qualité de leurs prestations. J’ai découvert à cette occasion que ces évaluations étaient en fait des audits (internes et externes) mais que les instances qui ont rédigé le décret définissant les conditions et les pratiques n’ont pas utilisé le terme « d’audit » qui affiche une connotation assez négative de « contrôle » et leur ont préféré celui « d’évaluation » plus doux. J’ai découvert ensuite que ces évaluations devaient être consensuelles et que les conclusions devaient en conséquence être partagées par les responsables des établissements évalués. Je jubilais car cela correspond parfaitement au concept d’audit bienveillant que je développe (avec quelques collègues et amis) depuis pas mal d’années. Je suis persuadé que toutes les activités d’audit (quelle qu’elles soient) sont plus efficaces et plus riches pour toutes les parties en présence dans ces conditions. La confiance doit être établie dans la relation auditeur/audité. L’auditeur ne doit pas être un expert qui démontre que l’audité est un incompétent ou une personne négligente qui ne respecte pas les modèles et qui lui explique ce qu’il doit faire. Son rôle est d’aider l’audité à progresser dans la maîtrise du domaine dont il a la responsabilité.
Merci monsieur le législateur du « décret 2007-975 du 15 mai 2007 fixant le contenu du cahier des charges pour l'évaluation des activités et de la qualité des prestations des établissements et services sociaux et médico-sociaux »

Réconfortant, non ?

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