samedi 8 octobre 2016

Entreprises et systèmes vivants : souplesse et adaptabilité (saison 8)



Dans un commerce c'est moche quand le fond fond, poils aux pieds.
Bobby LAPOINTE (Aragon et Castille).
La première difficulté est donc d’identifier des signaux annonciateurs de changements nuisibles. La suivante (et pas des moindres) est de mettre en œuvre des solutions de rechange dès les premiers signaux. Une évolutions ou pire une reconversion n’est pas facile. Cela demande souvent une dizaine d’années au bas mot. J’ai le souvenir d’une PME de Haute Saône qui produisait autrefois des cônes en cartons destinés à l’industrie des filatures vosgiennes, activité aujourd’hui morte et enterrée. Le signal visible de l’époque était les délocalisations vers l’Asie et les pays du Maghreb. Très tôt cette entreprise qui savait travailler le carton a produit des cornières destinées à renforcer les cartons d’emballages. Puis l’extrusion plastique a complété peu à peu cette compétence et en dix ans, cette PME s’est reconvertie sans plan social.
Quelques visionnaires ont su à temps interpréter des événements qui touchaient de près et parfois de loin leurs entreprises mais pourquoi ne pourrions-nous pas aujourd'hui élaborer des méthodes de veille et surtout d’actions.
Imaginons maintenant que nous surveillons notre environnement et que nous en tirions des informations susceptibles de nous alerter sur la nécessité d’évoluer plus rapidement que l’évolution naturelle de la technologie.
Il nous faut agir. Autrement dit, il nous faut consacrer du temps à préparer le changement et le futur.
Comment faire dans une conjoncture qui réduit nos marges de manœuvre et nos ressources ? Prendre du temps sur l’opérationnel pour en donner à la stratégie et au changement. Mission impossible ?
Une solution : une plus forte implication pour une meilleure utilisation des ressources. 
    

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